Entre les États-Unis et la Russie, le torchon brûle. Les deux présidents ne partagent pas le même avis et Barack Obama a pris une décision, celle de débloquer une série de mesures contre le pays. La Maison-Blanche a donc voté des sanctions, mais Vladimir Poutine a lui aussi riposté via son ministre des Affaires étrangères.
72 heures, c’est le délai accordé aux diplomates russes pour quitter les États-Unis
Pour rappel, lors de la campagne présidentielle, un fait de piratage a été identifié. Ce dernier s’articulait autour d’une cyberattaque de grande ampleur qui était donc contre une puissance étrangère. Le communiqué de la Maison-Blanche est formel puisqu’il précise que tous les citoyens devraient être inquiets vis-à-vis des actions perpétrées par la Russie. En parallèle, Barack Obama a également décidé d’expulser 35 diplomates russes, ils étaient considérés comme des agents de renseignement. La mesure prise par Washington a été immédiate, car ces personnes ont 72 heures pour quitter le sol américain.
Moscou a riposté avec une expulsion semblable dédiée aux diplomates américains
Il n’en fallait pas davantage pour que la Russie riposte à son tour avec une expulsion de diplomates américains. Vladimir Poutine a donc pris cette sanction très à cœur, mais ce ne seront pas les seules représailles. En effet, le Kremlin devrait à nouveau s’exprimer dans les prochaines heures. Il sera judicieux de patienter pour connaître la suite des évènements, mais les deux nations semblent s’adonner pleinement au jeu « Œil pour œil, dent pour dent ». Cette affaire ne se termine pas sur ces deux mesures puisque le FBI qui a collaboré avec le département de la Sécurité intérieure a partagé un document. Ce dernier baptisé Grizzly Steppe se focalise sur le piratage pendant la campagne présidentielle.
La Russie et les États-Unis se lancent dans une guerre sans merci
Il faut enfin noter que Sergueï Lavrov a mentionné lors d’un passage à la télévision l’interdiction d’utiliser une maison de campagne aux alentours de Moscou. Cette demeure ne pourra pas être prise par des diplomates américains. Ce sera aussi le cas pour un bâtiment dédié au dépôt. Le ministre des Affaires étrangères explique cette sanction en insistant sur le fait que la Russie ne pouvait pas rester de marbre face à de telles attaques.