Les foyers français ont retrouvé le goût de l’investissement depuis la baisse significative des taux. Ils sont donc nombreux à avoir pris le chemin de l’endettement, car les locations attirent de plus en plus les contribuables.
La recherche d’un bien immobilier demande la plus grande attention
Les agences spécialisées dans le secteur immobilier sont largement sollicitées pour ces investissements locatifs. Toutefois, la précipitation peut s’avérer néfaste surtout lorsque l’on connaît les besoins de chacun des foyers. Ces derniers ne disposent pas d’une liquidité suffisante, ils doivent donc emprunter de l’argent et s’endetter parfois pendant plusieurs décennies. Trois conditions sont à respecter au maximum, la première concerne la situation du bien immobilier, car l’objectif consiste à maximiser vos chances de trouver un locataire. Les lieux doivent être séduisants au même titre que votre dossier pour la demande de votre crédit. Enfin, étudiez en profondeur les questions de fiscalité pour balayer les erreurs.
Le déficit foncier est aussi au rendez-vous pour les locations meublées
Un autre domaine demande une attention significative, elle est dédiée au déficit foncier. Ce dernier a la particularité d’être imputé sur le revenu global si vous ne dépassez pas le plafond de 10 700 euros. Les taxes sont dans cette situation réduites fortement, mais s’il n’est pas utilisé, le gouvernement de François Hollande a pensé à le rendre reportable au niveau des revenus locatifs pendant une décennie. Le domaine de l’investissement est extrêmement large surtout si vous faites appel au concept de la défiscalisation. Vous serez donc amené à étudier en profondeur la location meublée non professionnelle qui présente plusieurs avantages. Parmi ces derniers, vous avez la possibilité de compter le déficit foncier. Par contre, les revenus annuels dédiés à la location devront être inférieurs dans ce cas de figure à 23 000 euros.
Deux contextes différents liés à l’imputation du déficit foncier
Pour rappel, deux versions sont au rendez-vous, le premier est causé par les charges financières qui sont dues aux intérêts d’emprunts. Comme nous l’avons vu au préalable, selon les règles établies par le gouvernement, l’imputation sera faite au cours des 10 prochaines années sur le revenu foncier. Par contre, si le déficit est lié à l’exploitation du logement ou aux travaux, l’imputation sera enregistrée au niveau du revenu global.