D’après Manuel Valls, des élections primaires ne devraient pas avoir lieu pour déterminer le candidat de la gauche. Il considère que François Hollande est le candidat naturel. Cette idée de primaire n’est donc pas bien appréciée par Valls. Selon ce dernier, le Président n’a pas à participer à une élection primaire qui ne concernerait qu’une petite frange du parti. Cette affirmation a été faite sur le plateau de « On n’est pas couché » qui a eu lieu ce samedi.
La question sur des élections primaires pour la gauche
De nombreux cadres de la gauche, dont certains du PS, ont fait part de cette volonté de passer par des primaires pour le choix de leur candidat. Le premier ministre a dit sur le plateau de ONPC que le président doit aller jusqu’à la fin de sa logique dans les nombreux fronts dont France doit faire face. C’est le cas pour le terrorisme et la situation économique difficile. La situation actuelle est très compliquée et le président doit être concentré essentiellement sur les préoccupations des citoyens.
De même, Valls estime que les Français ont un regard nouveau sur le président par rapport à ses premières années au pouvoir. Les attaques terroristes sur le territoire français sont passées par là. Le premier ministre nous révèle aussi que le président François Hollande sera surement réélu au premier tour des élections, ce malgré plusieurs candidats de gauche et avec une forte présente de l’extrême droite.
La déchéance de la nationalité pour les binationaux
Manuel Valls a également profité de cette occasion pour défendre la déchéance de la nationalité dans un contexte où de nombreux binationaux ont été incarcérés pour des activités liées au terrorisme. Selon le premier ministre, on doit de manière définitive oublier l’idée d’une sanction d’indignité nationale qui n’est pas une solution appropriée. Il défend avec fermeté ce choix. En effet selon Valls, on ne peut accepter que des Français tuent leurs compatriotes ou brûlent leurs passeports. De manière symbolique, cela est une chose très grave. Des mesures doivent être prises lorsque le contrat avec la nation est saboté, a dit le premier ministre lors de cette émission.